Catherine témoigne sur son atteinte hépatique
En cette journée mondiale du foie (19 avril), nous mettons l’acens sur l’atteinte hépatique.
Dans la plupart des cas, les MAV hépatiques sont asymptomatiques. Mais il est important de se faire dépister et suivre pour prévenir des complications graves.
Catherine témoigne de son atteinte hépatique.
En 1994, à 40 ans donc, je devais passer une coloscopie pour un suivi de dépistage, ma mère ayant eu des polypes intestinaux. Le gastro-entérologue m’ausculte et découvre un souffle abdominal qui l’inquiète.
La coloscopie est réalisée après avoir fait un doppler de vérification pour savoir d’où venait ce souffle, pas de réponse claire.
Je suis opérée d’une hernie discale en 2011. Avant l’opération, les radiologues constatent que j’ai une artère hépatique importante et que le foie est très vascularisé. Mais, on en reste là.
En 2018, lors d’une opération de l’abdomen sous coelioscopie, un chirurgien découvre un foie bosselé et nécrosé, et s’en inquiète. Il demande un avis à ses collègues. Après l’intervention, ils ont décidé de pousser les investigations, et le radiologue émet un avis : maladie de Rendu-Osler.
Je suis ensuite dirigée vers l’hôpital Edouard Herriot (Lyon) où tous les examens sont faits et il s’avère que c’est bien cela et que le foie est bien touché par une MAV. Les médecins m’ont adressée ensuite au docteur DUPUIS-GIROD (au centre de référence de la mRO à Lyon) où je suis très bien suivie régulièrement.
Désormais, le suivi est porté en grande partie sur le cœur car le débit sanguin de l’artère hépatique (14 mm) oblige le cœur à forcer plus que la normale. Il faut donc surveiller le cœur pour ne pas risquer l’insuffisance cardiaque.
Mes symptômes actuels sont principalement une digestion longue et difficile qui évolue doucement et quelques douleurs sur le côté droit.
Catherine, 69 ans