Rencontre avec Gilles Coudrette, correspondant régional Sud-Ouest
Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Je suis né en 1953. Je suis en retraite et suis domicilié à Bordeaux. Ma vie professionnelle s’est déroulée dans l’industrie pétrolière, essentiellement à Paris, où j’ai occupé diverses fonctions de management : direction de sites logistiques, directeur de projets informatiques, direction de filiale.
Quelle est ta relation avec la maladie de Rendu-Osler ?
Je suis atteint par la maladie de Rendu-Osler, comme l’étaient ma maman et mon grand-père maternel. J’ai su dès l’adolescence que j’avais la maladie car je saignais du nez, mais sans gêne notable dans ma vie sociale. C’est à partir de l’âge de 50 ans que mes épistaxis ont été plus fréquentes : j’ai alors réalisé un diagnostic génétique qui a confirmé le fait que j’avais bien cette pathologie. Depuis l’âge de 55 ans, le retentissement de la maladie est devenu plus sévère. Je suis suivi régulièrement au Centre de Compétences Rendu-Osler de Bordeaux.
J’ai deux enfants, et j’ai transmis la maladie à l’un d’entre eux.
Comment as-tu connu l’AMRO ?
Je suis adhérent de l’AMRO depuis la fin des année 1990. J’ai connu l’AMRO par ma maman qui était adhérente.
Pourquoi as-tu choisi de t’engager à nos côtés ?
Ayant une vie professionnelle très active, je ne voulais pas m’engager dans l’AMRO avant ma retraite, sachant que je n’avais pas assez de disponibilité. Toutefois, j’avais cet engagement en tête pour le futur. Dès lors que je fus en retraite, en 2010, je suis devenu administrateur. Je suis correspondant de l’AMRO pour la région Aquitaine, et a été élu président de l’association en 2014.
Je me suis engagé dans l’AMRO, car tout simplement, je pensais que je pouvais apporter mon temps et mes compétences, pour aider et informer les Rendu-Osler et ainsi contribuer à assurer la continuité et le développement de cette belle association. Je suis convaincu qu’une communauté de personnes, surtout pour une maladie rare, rend plus fort.