Rencontre avec Astrid Nehlig – Correspondante régionale d’Alsace

Rencontre avec Astrid Nehlig – Correspondante régionale d’Alsace

Astrid, peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Astrid Nehlig. J’ai une formation scientifique en physiologie/biochimie et un doctorat de Neurochimie Fonctionnelle. Au cours de ma carrière, j’ai occupé des fonctions de chercheur au CNRS puis à l’INSERM. J’ai dirigé une équipe de 10-12 personnes pendant 30 ans spécialisée dans l’étude du métabolisme et de la circulation cérébrale dans les conditions physiologiques, au cours du développement et dans des modèles expérimentaux d’épilepsie.

Quelle est ta relation avec la maladie de Rendu-Osler ?

Je suis moi-même atteinte de la maladie de Rendu-Osler qui m’a été transmise par la voie paternelle. Chez moi, la maladie a commencé à se manifester à partir de l’âge de 12 ans environ à un moment où elle n’était pas vraiment connue/diagnostiquée par les ORL. Ma maladie s’est nettement aggravée après mon séjour de 18 mois aux Etats-Unis pour mon stage post-doctoral. En effet, leur système de chauffage et de climatisation à air pulsé fonctionnant hiver comme été dessèche terriblement l’air ambient et donc les muqueuses qui souffrent beaucoup. La maladie a été identifiée à mon retour par les ORL du CHU de Nancy et depuis, je vis avec la maladie et ses phases de sévérité fluctuantes.

Comment as-tu connu l’AMRO ?

Jusqu’à une période relativement récente, je ne connaissais pas l’AMRO que j’ai découverte un jour un peu par hasard en faisant des recherches sur internet. Ma curiosité m’a poussée à rechercher plus de détails sur les activités assurées par l’association et tenter d’identifier si je pouvais apporter mon concours aux actions de l’association. J’ai donc pris contact avec l’association pour comprendre ses besoins potentiels et ce que je pourrais éventuellement apporter.

Pourquoi as-tu choisi de t’engager à nos côtés ?

J’ai choisi de m’impliquer dans l’AMRO pour deux raisons principales au départ. D’une part, j’ai découvert que l’AMRO finançait un certain nombre de projets de recherche et j’ai pensé que mes connaissances sur la circulation corporelle et sa régulation pourraient me permettre d’apporter mon aide à l’évaluation des projets de financement soumis à l’AMRO. De plus, il se trouve que la personne qui occupait les fonctions de représentante locale de l’AMRO en Alsace ne pouvait malheureusement plus assurer ses fonctions et j’y ai vu une voie supplémentaire pour apporter mon concours aux actions de l’AMRO.

Propos recueillis par Laure Dieudonné