Nos bénévoles témoignent – Claude Bidault
Je suis le Correspondant AMRO du Poitou-Charentes. Je me suis investi auprès de l’Association parce que je sais que bien des bénévoles se dévouent pour venir en aide aux personnes atteintes de la maladie de Rendu-Osler (mRO). Ils informent les adhérents sur la maladie et contribuent à booster la Recherche afin de trouver les solutions efficaces pour mieux vivre avec la mRO. Je suis sensible au fait que ces bénévoles donnent de leur temps pour nous et en retour, je veux bien participer à cet élan de générosité.
J’habite à proximité du Centre de Compétences du Poitou-Charentes et lorsque l’association a lancé un appel pour implanter un Correspondant local dans ma Région, je me suis présenté. Depuis, j’organise les Rencontres de l’AMRO en Poitou-Charentes dont les trois axes sont l’information, le partage et la détente. L’idée de fond est de se rapprocher de chaque adhérent en se posant dans une localité (différente à chaque fois) de notre Région pour se rencontrer et visiter l’endroit. Dans ce cadre, j’ai un rôle d’animateur, d’écoute et d’assistance auprès des adhérents. Ce concept prévoit de tourner dans les quatre départements du Poitou-Charentes afin d’y rencontrer les adhérents locaux et de leurs faire découvrir par les habitants du coin, les spécificités de notre joli territoire.
Mon action permet aux familles concernées par la mRO d’avoir davantage accès aux informations sur la mRO et d’améliorer « le vivre au quotidien avec notre maladie rare ». Afin de capter la population locale concernée par notre « maladie », j’ai développé une communication ciblée vers les Médecins Généralistes ainsi que vers la population de notre secteur. Par ailleurs je me suis rapproché de notre Centre de Compétences afin d’optimiser au mieux les actions que nous menons, de part et d’autre, dans le cadre de la mRO.
Il faut bien avouer que tout cela me prend un peu de temps, mais si mon action est appréciée par nos adhérents et qu’elle génère d’autres adhésions, alors je veux bien le donner. Et puis, lorsqu’on me dit « désormais, je ne me sens plus seule face à la maladie », je suis heureux d’y avoir contribué.