Tout patient porteur de MAVP doit être informé :
- du risque infectieux, et doit bénéficier d’une antibioprophylaxie avant tout traitement invasif (y compris dentaire);
- du risque d’embolie paradoxale qui contre-indique la pratique de la plongée sous-marine (même si les MAV ont été embolisées).
Le traitement des MAVP est toujours indiqué si le geste est techniquement possible.
Le traitement de choix des MAVP dont le vaisseau afférent est accessible techniquement est la vaso-occlusion de l’artère afférente pendant une artériographie. Chez l’adulte, il est recommandé de réaliser cet examen sans anesthésie générale.
Vaso-occlusion : opération non chirurgicale faite grâce à l’introduction d’un cathéter dans une artère.
La présence de MAVP expose le malade au risque de passage de bactéries dans la circulation sanguine, notamment lors de certaines procédures médicales, chirurgicales ou dentaires invasives. Ces bactéries peuvent alors former un foyer infectieux. Pour diminuer ce risque, il existe un traitement antibiotique préventif : l’antibioprophylaxie. Elle peut être réalisée par voie intraveineuse au moment de la vaso-occlusion.
Antibioprophylaxie : l’utilisation d’un antibiotique afin de prévenir l’éventuel survenue d’une infection susceptible d’être dangereuse.
Les MAVP découvertes chez la femme enceinte peuvent être vaso-occluses en cours de grossesse par des équipes expérimentées et multidisciplinaires en cas de retentissement vital maternel et/ou fœtal (plus d’informations sur la MRO et la grossesse sont disponibles dans le compte-rendu de la Journée d’Information Médicale de 2015).